Bienvenue sur La Terre de nos Ancêtres, ce pays où l’art de conquérir le pouvoir est élevé au rang de discipline olympique ! Ici, pas besoin de gouverner, l’essentiel est de savoir trôner. Et pour ça, nos dirigeants sont imbattables. Leur spécialité ? L’instabilité politique chronique. Un véritable talent qui laisse le pays dans un état catatonique.

 

Retour vers le futur : Le coup d’État de 2009

Remontons le temps jusqu’en 2009, année d’un coup d’État pas comme les autres. Imaginez un peu : les platines du pouvoir qui tournent au rythme de la rue, dirigées par un maestro inattendu. Eh oui, quand les quartiers populaires s’improvisent faiseurs de rois, la révolution prend des airs de carnaval ! Mais une fois la fête terminée, le pays se retrouve avec la gueule de bois et une décennie de galère en guise de souvenir.

 

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Depuis, la corruption est devenue le tremplin par excellence vers les sommets de l’État. Sur La Terre de nos Ancêtres, le bakchich est le meilleur allié des urnes. Un petit pas de danse avec les billets, et voilà les institutions qui se mettent au diapason du pouvoir. Le comité électoral et le tribunal constitutionnel, ces vénérables institutions, ont troqué leur robe d’impartialité contre un joli costume de cheerleaders du régime.

 

2024, ou l’art de truquer une élection sans complexe

Et que dire de l’élection de 2024 ? Un véritable chef-d’œuvre de la fraude, exécuté avec une maestria qui forcerait presque l’admiration. Ici, on ne s’embarrasse pas de subtilité : bourrage d’urnes, intimidations, achats de voix… Tous les coups sont permis pour se maintenir au sommet. Et si d’aventure le peuple osait hausser le ton, il lui suffit de sortir la bonne vieille recette : une pincée de populisme, deux cuillerées de répression, et le tour est joué !

 

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Un bilan de gouvernance qui fait pâlir les lanternes rouges

Mais gouverner, c’est une autre paire de manches. Faut-il s’étonner si La Terre de nos Ancêtres caracole en tête des classements mondiaux… en partant de la fin ? Pauvreté, corruption, insécurité, inflation : autant de médailles d’or qui brillent sur le palmarès de ce pays à la dérive. Et que dire de ces coupures d’électricité interminables, qui plongent le pays dans le noir quand le potentiel énergétique dort sous nos pieds ? Un comble pour cette terre bénie des dieux, devenue le paradis des délestages.

 

La famine, cette invitée indésirable dans le grenier de l’océan Indien

Et pendant ce temps, la famine s’invite à la table d’un pays qui regorge de terres fertiles. Un paradoxe qui en dit long sur l’état de déliquescence du grenier de l’océan Indien. Mais qu’importe, tant que les assiettes des dirigeants débordent, celles du peuple peuvent bien rester vides !

Car ici, le peuple n’a même plus les moyens de se remplir le ventre correctement. Dans le sud du pays, le mot « Kere » résonne comme une lugubre ritournelle, emportant dans son sillage des vies fauchées par la faim.

Oui, sur La Terre de nos Ancêtres, on meurt littéralement de faim au milieu de l’abondance. Un comble pour ce pays béni des dieux, où la nature prodigue ses richesses avec une générosité que seule l’incompétence de ses dirigeants parvient à gâcher. Car pendant que le peuple se serre la ceinture jusqu’à en avoir le souffle coupé, les hauts dignitaires, eux, continuent de se goinfrer sans vergogne. Un contraste qui en dit long sur les priorités d’un régime qui a fait de l’indifférence sa marque de fabrique.

 

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La contestation, cette grande absente

Dans ce marasme, la contestation brille surtout par son absence. Il faut dire que le régime a plus d’un tour dans son sac pour faire taire les voix dissidentes. Journalistes embastillés, opposants intimidés, liberté d’expression bâillonnée… Bienvenue dans ce joyeux monde où l’humour reste le dernier rempart face à l’absurde.

Car ici, malheur à ceux qui osent défier le pouvoir en place. Les médias, censés être les chiens de garde de la démocratie, sont muselés sans vergogne. Ceux qui s’aventurent à écrire ce que le régime ne veut pas lire se retrouvent illico derrière les barreaux, ou pire encore. Quant aux opposants politiques, ils sont réduits au silence à coups de menaces, d’intimidations ou d’emprisonnement.

Dans ce climat de terreur, la peur a fini par l’emporter sur la soif de justice. Les citoyens, résignés, préfèrent courber l’échine plutôt que de risquer leur peau. Et pendant ce temps, le régime continue de régner en maître absolu, étouffant dans l’œuf toute velléité de révolte. Un constat amer qui en dit long sur l’état de déliquescence de notre démocratie. Mais ne désespérons pas, car tant qu’il y aura des plumes impertinentes pour raconter cette tragi-comédie politique, l’espoir d’un sursaut citoyen restera permis.

 

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Rire pour ne pas en pleurer

Alors, chers compatriotes, que retenir de cette tragi-comédie politique ? Peut-être cette simple leçon : sur La Terre de nos Ancêtres, le pouvoir se prend, mais ne se gère pas. Tant que nos dirigeants excelleront dans l’art de la conquête, mais échoueront dans celui de la gouvernance, le pays restera pris au piège de ses propres travers. Il est grand temps de réformer ce système bien rodé, avant que le rire ne cède définitivement la place aux larmes. En attendant, rions, c’est encore ce qu’on fait de mieux !

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