Bienvenue à Madagascar, l’île paradisiaque que le monde admire pour sa biodiversité unique, ses plages de rêve, et ses lémuriens emblématiques. Mais derrière ce décor de carte postale se cache une autre réalité, bien moins photogénique : un pays où l’on meurt à petit feu, dans l’indifférence générale, englouti par la violence, la pauvreté, et surtout, par une corruption omniprésente. Un pays pris en otage par un système mafieux, où les élites se gavent pendant que le peuple crève. Oui, Madagascar, c’est un peu ça, le paradis pour les touristes, mais un enfer bien réel pour ceux qui y vivent.
Les morts violentes : Un sport national
Si vous aimez l’action, Madagascar a de quoi vous divertir. Ici, on ne meurt pas simplement de vieillesse, dans son lit, entouré de sa famille. Non, ici, on décapite, on assassine, on braque, et parfois, on se fait justice soi-même à coups de machette. Une journée normale, quoi. Vous voulez des exemples ? Il y en a à la pelle. Entre les décapitations qui passent presque inaperçues, les attaques à domicile qui finissent en tragédie, et les accidents de la route où les victimes sont réduites en bouillie, la violence est devenue un spectacle quotidien. Les meurtres crapuleux, eux, sont en hausse. Jalousie, héritage, argent, se*xe – tout est bon pour justifier une petite élimination. Et puis, il y a ces pauvres bandits, abattus comme des lapins par les forces de l’ordre, tous les jours. Oui, tous les jours. Une vraie série télé, sauf que c’est bien réel.
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Un système mafieux qui contrôle tout
Mais pourquoi tant de violence ? Ah, mais c’est bien simple : il y a un système en place. Un système bien huilé, où la corruption est la règle d’or. Ici, tout se négocie, tout se vend. Besoin d’un service ? Glissez quelques billets sous la table, et tout est possible. Un petit trafic d’or par ici, un coup de fil à un copain bien placé par là, et hop, les affaires prospèrent. Pas pour tout le monde, bien sûr. Seulement pour ceux qui font partie du cercle. Les autres, eux, se débrouillent comme ils peuvent. Mais ne vous inquiétez pas, les élections sont là pour donner l’illusion d’un changement. Mais qui croit encore à ce cirque ? Les résultats sont décidés bien avant que vous ne glissiez votre bulletin dans l’urne.
Pendant ce temps, les richesses du pays sont siphonnées. L’or, les pierres précieuses, les bois précieux… tout cela disparaît sous les yeux de ceux qui prétendent protéger la nation. Et pendant que les poches des élites se remplissent, celles du peuple restent désespérément vides. Mais tout va bien, il y a toujours une belle excuse pour justifier cette misère : « C’est la faute à la pauvreté. » Ah, la pauvreté, le bouc émissaire parfait. Après tout, c’est elle qui pousse les gens à voler, à tuer, à se prostituer, n’est-ce pas ? C’est bien commode, cette pauvreté.
Pauvreté : L’excuse parfaite
Oui, la pauvreté. Parlons-en. On nous la ressort à toutes les sauces, à chaque fois qu’un drame survient. On nous explique que tout est lié à la pauvreté, que c’est elle qui engendre la violence, les crimes, la misère. Mais on oublie de dire que cette pauvreté, elle est maintenue, entretenue même, par ceux qui sont censés la combattre. Car c’est bien connu, un peuple pauvre est plus facile à contrôler. Et puis, si on ne peut pas remplir son assiette, on n’a pas le temps de penser à autre chose. À part peut-être à comment ne pas crever de faim.
Les politiciens, eux, ont tout compris. Ils parlent de lutte contre la pauvreté, de développement, d’amélioration des conditions de vie. Mais en réalité, leur véritable lutte, c’est contre la transparence, contre l’honnêteté, contre tout ce qui pourrait menacer leur petit confort. La pauvreté, c’est leur alliée, leur meilleure excuse pour ne rien changer, pour maintenir le statu quo. Et vous savez quoi ? Ça marche. Parce que le peuple, lui, continue de crever, et tout le monde trouve ça normal.
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Un pays pris en otage
Et puis, il y a cette élite, ce petit cercle d’intouchables qui dirige tout, contrôle tout. Un vrai système mafieux, où chacun a sa part du gâteau. Les ressources du pays ? Elles sont pour eux. Le pouvoir ? Pour eux aussi. Les miettes, elles, sont pour le reste du pays. Et c’est ainsi que Madagascar, un pays riche en ressources, reste l’un des plus pauvres du monde. Pourquoi ? Parce que ceux qui sont au sommet s’en moquent. Tant qu’ils peuvent s’enrichir, tout va bien. Et tant pis pour les autres.
Les talents, les cerveaux, eux, fuient. Pourquoi rester dans un pays où l’avenir est sombre, où l’insécurité est omniprésente, où la corruption gangrène tout ? Pourquoi se battre pour un pays qui ne vous offre rien, si ce n’est la perspective de mourir dans l’indifférence la plus totale ? Non, mieux vaut partir, laisser ce pays à ceux qui l’ont déjà condamné.
Madagascar, l’enfer sur terre
Madagascar, ce n’est pas un pays, c’est un enfer sur Terre. Un endroit où l’on meurt de manière violente, où l’on vit dans la misère, et où l’on se fait exploiter par ceux qui devraient nous protéger. Un pays pris en otage par une poignée d’individus qui sucent les richesses du pays, laissant le peuple crever dans l’indifférence. Oui, Madagascar, c’est ça : un enfer quotidien, où l’espoir n’a plus sa place. Et si jamais vous pensiez qu’un jour, les choses pourraient changer, détrompez-vous. Ici, l’enfer, ce n’est pas une invention théologique. C’est la réalité.