Il est des gestes en apparence anodins qui recèlent pourtant une puissance insoupçonnée. Tendre la main à son prochain, lui offrir son aide désintéressée, voilà une forme d’altruisme que nos sociétés matérialistes ont trop délaissée. Et pourtant, quelle claque salvatrice que de réaliser à quel point cette générosité sincère est une source de bienfaits pour soi ! Car loin d’être un noble sacrifice, se dévouer pour autrui s’avère paradoxalement être la clé d’une profonde renaissance intérieure. Le gage, aussi, d’un bien-être et d’une santé mentale que nous recherchions vainement ailleurs…

 

Le cercle vertueux du « helper’s high »

Bien sûr, lorsqu’on pense altruisme, cette sensation de chaleur réconfortante dans la poitrine vient immédiatement à l’esprit. Une douce félicité, telle la caresse d’un rayon de soleil qui vient réchauffer l’âme. Mais ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg de bienfaits que nous réserve ce geste !

Car dans l’ombre de notre biochimie se joue alors une véritable symphonie de félicité, une cascade de réactions euphorisantes. Dopamine, ocytocine et autres endorphines, ces fameuses « hormones du bonheur », déferlent à l’unisson pour nous hisser aux cimes de la plénitude intérieure. Mieux encore, cet état de grâce vient réduire l’insidieux cortisol, ce vecteur de stress et d’anxiété qui menaçait notre équilibre.

Un rempart pour le corps comme pour l’esprit, voilà le puissant élixir que recèle l’élan généreux !

 

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Se reconnecter à son essence profonde

Au-delà de ces bienfaits psychologiques évidents, l’altruisme nous fait aussi replonger aux sources les plus profondes de notre humanité. Car en posant ce geste de compassion et de solidarité, nous réaffirmons ce lien essentiel et mystique qui nous relie à nos frères humains.

L’ego et ses vaines préoccupations individualistes s’effacent enfin pour laisser émerger ces grandes vertus universelles qui fondent le cœur vibrant de notre condition. On brise alors la spirale égoïste pour embrasser un idéal qui nous dépasse et nous grandit. Renouer avec ces valeurs premières de générosité, de bienveillance, de fraternité.

En pratiquant l’altruisme, on se départit des oripeaux factices et temporels pour contempler enfin son âme nue, dans ce qu’elle a de plus essentiel. N’est-ce pas là un accomplissement véritable ? Retrouver cette essence pure qui nous reliait à l’univers bien avant que la vanité de nos égos ne vienne tout obscurcir ?  Un ressourcement salvateur, une quête de sens au bout de laquelle nous réinventons notre propre humanité.

 

Tisser des liens et un sens d’appartenance

Mais l’altruisme ne se cantonne pas à n’être qu’un simple exercice solitaire et introspectif. Non, ce geste recèle aussi un pouvoir fédérateur insoupçonné, celui de créer du lien social véritable. En tressant ces fils invisibles qui nous unissent à notre prochain, on vient réaffirmer avec force notre appartenance essentielle à la grande famille humaine.

N’est-ce pas là d’ailleurs le propre de l’Homme que de se rassembler autour d’idéaux communs, de se relier dans un même élan de solidarité et de dévouement ? L’altruisme incarne cette soif atavique de fraternité, de chaleur partagée au sein d’une authentique communauté.

Ô combien nos sociétés modernes aseptisées et égoïstes avaient-elles fait fi de ces nobles valeurs ! Voilà qu’en un geste, le souffle altruiste vient les réinsuffler pour mieux panser nos âmes esseulées. Un remède d’une simplicité évangélique à nos maux de déracinement.

 

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Donner un sens à sa vie

Mais au-delà de ce tissu social retrouvé, n’y a-t-il pas aussi dans l’élan altruiste l’opportunité unique de conférer un sens véritable à notre existence ? Cette quête de transcendance qui taraudait tant nos âmes et que certains poursuivaient vainement au travers de chimères éphémères ?

Car en se vouant sincèrement au bien d’autrui, on affirme avec force cette volonté d’épouser un idéal qui nous dépasse et nous survit. Une détermination à se hisser au-dessus de nos mesquines préoccupations personnelles pour embrasser une cause infiniment plus noble et pérenne.

Se dévouer pour ses semblables, n’est-ce pas graver une empreinte indélébile dans le grand livre de l’humanité ? Inscrire son nom au fronton des bâtisseurs d’un monde meilleur et laisser derrière soi l’héritage d’une vie enfin bien vécue ? Quelle plus haute réalisation pourrait-on rêver d’atteindre que cette paix intérieure d’avoir œuvré pour un dessein supérieur ?

 

L’héritage d’une vie bien vécue

C’est ce legs inestimable que nous offre l’altruisme : celui d’avoir consacré son existence terrestre à faire rejaillir plus de lumière dans ce monde. D’avoir, à chaque geste généreux, insufflé un peu d’espoir et de compassion là où régnaient l’indifférence et l’égoïsme.

Alors à nous de perpétuer ce flambeau en le transmettant aux générations suivantes ! Car n’est-ce pas notre ultime devoir que d’élever nos enfants dans ces nobles préceptes de bonté et de dévouement ? De leur apprendre à devenir, à leur tour, les ambassadeurs d’un monde plus altruiste et fraternel ?

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