75% des Malgaches survivent avec moins d’1 dollar par jour. 75% ! Un chiffre ahurissant qui fait froid dans le dos. Et encore plus sidérant quand on sait que la Grande Île regorge de trésors : pierres précieuses, réserves minières, biodiversité unique au monde… Un paradoxe qui crève les yeux et le cœur. Comment un pays si riche peut-il laisser sa population à ce point sur le carreau ? Un contraste d’une violence inouïe, qui frappe de plein fouet les villes. Car oui, en 10 ans, la pauvreté urbaine à Madagascar est passée de 42 à 55,5%. Un cri d’alarme assourdissant, qu’on ne peut plus ignorer !

 

Un quotidien de survie pour la majorité des Malgaches

Bienvenue dans le quotidien de galère de Joseph et Monique, fraîchement débarqués dans la capitale. Comme 75% des Malgaches, ils se démènent chaque jour pour survivre avec moins de 3,5 euros pour toute la famille ! Ça vous troue le cœur hein ? Et pourtant, c’est la réalité crue de la vie des Malgaches. Leur maison ? Un taudis de tôle insalubre qu’ils n’ont pas les moyens de retaper. Leur seul filet de sécurité ? La vente d’un cochon, quand un pépin pointera son nez vicieux. Une maladie, une catastrophe naturelle, et c’est toute la fragile balance qui bascule. Parce qu’ici, les Malgaches n’ont pas le luxe d’une assurance ou d’aides sociales. La pauvreté est même devenu un obstacle à une alimentation saine. Les Gasy sont seuls face aux coups du sort, dans un dénuement si profond qu’il en devient presque ordinaire. Ordinaire, vous avez dit ? Non, il ne faut surtout pas s’habituer à l’insupportable ! Cette pauvreté qui broie des vies par millions, il faut la regarder en face et dire « plus jamais ça » ! Parce que les Joseph et Monique de Madagascar méritent tellement mieux qu’une survie au lance-pierre…

 

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Les racines anciennes d’une pauvreté persistante

Mais alors, à quoi tient ce piège infernal de la pauvreté urbaine à Madagascar ? Les racines sont profondes, et remontent loin dans le passé tourmenté de l’île. Premier coupable pointé du doigt : cette agriculture de subsistance, à des années-lumière des rendements modernes. Imaginez : 70% de la population qui travaille la terre, pour seulement 30% des richesses du pays ! Un boulot de forçat, trop souvent réduit à néant par une sécheresse ou un cyclone. Un éternel recommencement, qui cloue les 3/4 des Malgaches ruraux dans une misère noire. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, s’ajoute à cela une instabilité politique chronique, nourrie par une mauvaise gouvernance gangrénée par la corruption à tous les étages. Sans parler de ce système mafieux qui plombe les affaires à coups de lois absconses et de racket fiscal éhonté ! Des conditions bien peu engageantes pour des investisseurs déjà échaudés par la concurrence déloyale des importations… Pas étonnant qu’avec toutes ces casseroles, le développement économique reste à la traîne, laissant les villes gonfler de l’exode de paysans miséreux. Voilà le cercle vicieux de la pauvreté urbaine, qui tourne comme un manège infernal depuis des décennies.

 

Les grands projets présidentiels : des priorités qui manquent leur cible

Pendant ce temps-là, les dirigeants, eux, voient les choses en grand. Très grand même ! Prenez ce fameux téléphérique à 150 millions d’euros qui trône fièrement en cœur d’Antananarivo… Une infrastructure tape-à-l’œil, censée symboliser le renouveau malgache. Mais pour qui ? Sûrement pas pour les 75% de Malgaches qui triment pour survivre ! Le constat est sans appel : ces grandiloquents chantiers n’ont qu’un impact dérisoire sur le quotidien et le pouvoir d’achat des plus pauvres. Pire, ils accaparent des fonds qui seraient tellement plus utiles ailleurs ! Un professeur d’économie le clame haut et fort : « À quoi bon ces infrastructures, si les gens n’ont même pas de quoi envoyer leurs gosses à l’école ? » Un cri du cœur qui devrait secouer les consciences. Car oui, il y a urgence à réorienter les priorités vers les secteurs qui changeront VRAIMENT la donne. L’éducation, pour offrir un avenir aux générations futures. Car oui, jusqu’à présent, l’éducation est à deux vitesses à Madagascar : une pour l’Elite et une pour le reste du peuple. La santé aussi est à prioriser afin de préserver le capital humain du pays. Le logement, pour que chacun vive enfin dignement. Voilà les vrais défis de Madagascar, ceux qui détermineront son destin. Le tout, avec en filigrane, l’impératif absolu de juguler cette pauvreté urbaine galopante !

 

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Des réformes profondes nécessaires pour briser le cercle vicieux de la pauvreté

Mais pour enrayer cette spirale infernale, il faudra bien plus que des sparadraps cosmétiques. C’est tout le logiciel de développement qu’il faut impérativement réécrire ! Hors de question de continuer avec ces approches « werawera », qui font miroiter monts et merveilles sans jamais s’attaquer au cœur du problème. Non, ce qu’il faut, c’est une thérapie de choc. Un grand coup de pied dans la fourmilière, pour refonder en profondeur les secteurs stratégiques. À commencer par l’agriculture, où il est vital d’impulser un vrai bond technologique. Histoire que le labeur acharné de nos paysans nourrisse enfin correctement les villes ! Ensuite, place à de vraies politiques sociales, celles qui changent la vie. Une sécurité sociale digne de ce nom, pour ne plus être une proie si facile de la vie des malgaches. Un accès garanti à une éducation et une santé de qualité, quels que soient son rang ou sa fortune. Sans oublier le chantier colossal de la gouvernance, gangrénée jusqu’à l’os par la corruption et les systèmes mafieux. Une refonte en règle, pour regagner la confiance et attirer enfin des investisseurs sérieux. Voilà la feuille de route des guerriers anti-pauvreté !

Il est temps de réécrire un avenir enfin digne des Malgaches !

Alors, prêts à retrousser nos manches pour en finir avec ce fléau ? Les ingrédients du succès, on les a : une jeunesse déterminée, une créativité débordante, et des ressources naturelles à faire pâlir d’envie. Il ne manque qu’une étincelle : la volonté politique d’un vrai big bang social et économique. Un électrochoc à même de propulser le pays loin de la pauvreté, et de construire cet avenir que les Malgaches méritent tant. Mais gare à l’immobilisme ! Chaque jour perdu, c’est une génération de plus sacrifiée sur l’autel de la pauvreté urbaine à Madagascar. Alors, place à l’audace, pour une Grande Île enfin à la hauteur de ses immenses richesses humaines et naturelles !

 

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