Mesdames et messieurs, approchez ! Venez admirer le plus grand fiasco énergétique du siècle : le délestage à Madagascar ! Dans ce pays béni des dieux, mais maudit par ses dirigeants, l’obscurité règne en maître. La JIRAMA, cette usine à gaz national, excelle dans l’art de plonger 28 millions d’âmes dans le noir. Pendant ce temps, nos élites gouvernementales, telles des dindes gavées, se prélassent dans leurs palais illuminés. Et le peuple dans tout ça ? Il bout de rage, éclairé à la bougie, se demandant quand ce cauchemar prendra fin. Bienvenue sur la Grande Île, où la mauvaise gestion est élevée au rang d’art national !

 

Acte I : La danse du délestage, une chorégraphie nationale

Le délestage à Madagascar ? Un ballet grotesque où Antananarivo joue les premiers rôles et qui porte un coup dur pour l’économie. La Ville des Milles se mue en ville des mille bougies, ses habitants devenus malgré eux des experts en survie urbaine version Moyen Âge. Vous pensiez que la fée électricité était acquise ? Pauvres naïfs !

À Mahajanga, ce n’est plus la cité des fleurs, mais celle des fleurs fanées. Les touristes, venus admirer les belles plages, repartent avec un souvenir inoubliable : l’expérience unique du noir total. Pendant ce temps, la JIRAMA joue à cache-cache avec l’électricité, la faisant disparaître avec un talent qui frise l’indécence.

Ce délestage généralisé dessine une carte de Madagascar aux contours mouvants, où l’obscurité s’étend comme une gangrène, rongeant l’espoir et la patience d’un peuple à bout. Une situation qui va tuer petit à petit les entreprises locales.

 

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Acte II : JIRAMA, l’art de transformer l’électricité en fumée

La JIRAMA, ce parangon d’incompétence, a réussi l’exploit de faire s’évaporer 61% de sa production électrique. Un tour de force qui laisse pantois : entre pertes techniques et détournements, la compagnie nationale d’eau et d’électricité semble avoir trouvé le chemin de la fortune de quelques-uns. Qui a dit que l’énergie ne se perdait pas ?

Mais attendez, le bouquet final est encore plus savoureux ! La JIRAMA, véritable trou noir financier, ne cesse de quémander des subventions comme un junkie en manque. Et que fait-elle de cet argent ? Elle le transforme en délestage à Madagascar, bien sûr ! C’est mathématique : plus on injecte d’argent, moins il y a de jus. Une prouesse qui ferait pâlir d’envie les plus grands gestionnaires de l’histoire !

 

gasy leo délestage
Des habitants des 67ha – Antananarivo – manifestant contre le délestage ce 13 août 2024.

 

Acte III : Le gouvernement, maître dans l’art du silence radio

Face au délestage à Madagascar qui menace la vie des Malgaches, nos élites excellent dans la politique de l’autruche. Têtes bien enfouies dans le sable, ils espèrent peut-être que le problème s’évaporera comme par magie. Quelle stratégie brillante ! Pendant ce temps, les coupures d’électricité se multiplient, mais chut… ne réveillons pas nos Excellences.

Quand la pression monte, nos dirigeants sortent leur baguette magique : les promesses ! Tels des illusionnistes de troisième zone, ils font miroiter des solutions miracles. « Demain, tout ira mieux ! » clament-ils. Demain ? Ça fait des années qu’on nous le sert, ce « demain » ! Entre temps, le délestage à Madagascar continue son ballet infernal. Mais rassurez-vous, nos politiciens travaillent d’arrache-pied… à trouver de nouvelles excuses. La JIRAMA ? Ne connais pas !

 

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Acte IV : Le peuple, vedette malgré lui d’une mauvaise comédie

Sur les réseaux sociaux, c’est l’heure de la révoltevirtuelle. Facebook et Twitter grondent de publications acerbes contre la JIRAMA et du gouvernement malgache en place.

Mais gare à qui oserait critiquer trop fort : le « Gagazo » (ou la prison pour les novices) n’est jamais loin pour les voix dissidentes. Alors on ricane, on fulmine, on partage… en espérant que le prochain délestage n’interrompe pas notre indignation numérique.

L’humour noir, ultime refuge d’un peuple à bout. « Tu sais que t’es Malgache quand ta plus grande peur, c’est que ta batterie lâche avant la fin du délestage ». On en rirait presque, si ce n’était pas si tragique. La JIRAMA est devenue la star involontaire de blagues potaches, son incompétence fournissant un matériau inépuisable aux comiques en herbe. Rire pour ne pas pleurer, c’est ça l’esprit malgache pour exprimer son ras-le-bol ? En attendant, le délestage à Madagascar continue, imperturbable.

 

Vers un avenir radieux… à la bougie

Les perspectives de changement ? Aussi visibles que l’électricité en plein délestage à Madagascar. On nous promet des lendemains qui chantent, mais pour l’instant, c’est plutôt une symphonie de générateurs qui berce nos journées. La JIRAMA persiste et signe dans sa mauvaise gestion, le gouvernement reste sourd aux cris du peuple.

Pourtant, l’espoir survit, tel un lumignon vacillant dans la nuit du délestage. C’est peut-être ça, le vrai miracle malgache : cette capacité à garder foi en l’avenir, même plongé dans le noir. En attendant le jour où l’on pourra enfin dire « Que la lumière soit ! », continuons à briller par notre résilience. Après tout, dans l’obscurité, même la plus petite flamme peut devenir un phare.

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