L’effroi et la consternation. Voilà ce que suscite la révélation d’un scandale d’abus sexuels sur de jeunes filles malgaches parties travailler comme au pair en Allemagne. Selon les témoignages, un groupe de jeunes hommes malgaches surnommé « Famakiloha » serait accusé d’agressions sexuelles répétées sur ces jeunes filles au pair malgaches, proies vulnérables tout juste débarquées en terre inconnue. Face à ces actes odieux et lâches, l’indignation est à son comble. Il est temps que la communauté malgache réagisse, que les autorités agissent. Pour protéger ces innocentes expatriées et voir les coupables punis. L’omerta doit cesser.

 

Famakiloha : Un mode opératoire sordide et lâche

Imaginez. Vous êtes une jeune fille malgache, à peine sortie de l’adolescence. Vous atterrissez en Allemagne, pays qui vous est totalement inconnu, pour travailler comme au pair dans une famille. Perdue et vulnérable, vous cherchez le soutien de vos compatriotes. C’est là que ces jeunes filles au pair malgaches tombent dans le piège sordide de ce groupe baptisé « Famakiloha » (menthe religieuse en malgache).

Ces voay (« coureurs de jupons ») se proposent de les aider. Mais une fois chez eux, l’engrenage infernal commence. Les demandes de « faveurs sexuelles » qui virent au harcèlement, les agressions, les abus sexuels en groupe parfois. Le cauchemar absolu.

Pire encore, ces agresseurs présumés immortalisent leurs méfaits en photos et vidéos. Un « trophée » malsain qu’ils partagent sur des groupes de discussion Facebook et WhatsApp, pour se vanter de leurs « exploits ». Si les faits sont avérés, il s’agit d’un niveau de perversion et de cruauté inouï. Abus sexuels sur de jeunes filles malgaches vulnérables, viols collectifs, et en plus ils s’en glorifient ? Il est urgent que ces individus soient stoppés et traduits en justice.

 

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Abus sexuels des jeunes filles malgaches : Briser le silence, un impératif

Pour que les bourreaux soient punis, encore faut-il que les victimes parlent. Une épreuve très difficile quand on imagine la peur et la honte que peuvent ressentir ces jeunes filles abusées, en plus du choc post-traumatique. Mais c’est un passage obligé. Porter plainte est essentiel pour que ces abus sexuels sur de jeunes filles malgaches ne restent pas impunis. Les autorités allemandes doivent entendre leurs voix.

 

La communauté gasy en Allemagne, elle aussi, doit les épauler. Associations, consulat, travailleurs sociaux, simples citoyens : tous doivent se mobiliser. Pour protéger ces jeunes filles au pair malgaches, les mettre en sécurité, les aider à porter plainte. L’entraide et la solidarité sont primordiales.

D’ailleurs, saluons l’influenceur Koto Lilahimahitsoambo, basé en Suisse, qui a eu le courage de lancer l’alerte publiquement. Contacté par des victimes et leurs familles, il a brisé l’omerta. Son appel doit être un déclic pour libérer la parole de celles qui souffrent en silence. Car chaque témoignage compte dans la lutte contre le fléau des abus sexuels. Unissons-nous pour dire stop et soutenir nos sœurs dans la détresse. Les « Famakiloha » doivent tomber !

 

abus sexuels
Capture des messages reçus par Koto Lilahimahitsoambo.

 

Des enquêtes et sanctions exemplaires indispensables

Face à un scandale d’une telle gravité, les autorités allemandes n’ont plus le choix. Elles doivent impérativement ouvrir une enquête approfondie sur ces accusations d’abus sexuels sur de jeunes filles malgaches. Chaque témoignage, chaque indice doit être minutieusement examiné pour faire éclater la vérité.

 

L’ambassade de Madagascar en Allemagne a aussi un rôle crucial à jouer. Elle doit se mobiliser pour protéger ses ressortissantes, leur fournir une assistance juridique et faire pression pour que lumière soit faite.

Si les faits sont confirmés, la réponse judiciaire doit être à la hauteur de l’ignominie des actes. Poursuites rapides, peines sévères, inscription au fichier des délinquants sexuels : le message doit être clair. Ces prédateurs présumés de jeunes filles au pair malgaches ne peuvent rester impunis !

Pour cela, la coopération des réseaux sociaux sera primordiale. Facebook, WhatsApp doivent fournir aux enquêteurs toutes les preuves des agissements de ce groupe « Famakiloha ». Captures d’écran, conversations, photos et vidéos des abus sexuels en groupe… Autant d’éléments déterminants pour confondre les coupables.

Enfin, le procès devra être exemplaire. Pour que plus jamais de tels monstres ne se sentent intouchables. L’honneur des victimes gasy doit être lavé, l’horreur des prédateurs condamnée aux yeux de tous.

 

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Des mesures fortes pour prévenir les abus sexuels sur les jeunes filles malgaches

Mais au-delà de la réponse judiciaire, il faut aussi s’attaquer aux racines du mal. Car ce scandale d’abus sexuels sur de jeunes filles malgaches révèle les failles béantes dans la protection de nos jeunes expatriées. Il est urgent d’agir en amont pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Première étape incontournable : mieux préparer ces jeunes filles avant leur départ. Les sensibiliser aux risques d’agressions et d’abus sexuels, leur donner les bons réflexes et les contacts utiles en cas de problème. Un travail d’information essentiel qui doit mobiliser les autorités, les écoles, les familles.

Ensuite, il faut absolument renforcer le suivi de ces jeunes filles au pair malgaches à leur arrivée en Allemagne. S’assurer qu’elles sont bien accueillies par leur famille hôte, qu’elles connaissent leurs droits et les associations qui peuvent les aider en cas de souci. Des « parrains » ou « marraines » pourraient aussi être désignés au sein de la communauté gasy locale pour garder un œil bienveillant.

D’ailleurs, chaque citoyen malgache en Allemagne peut apporter sa pierre à l’édifice. En étant vigilant, en signalant aux autorités tout comportement suspect envers une jeune fille au pair isolée. Une mobilisation collective pour éviter de nouveaux « voay ».

Enfin, sanction ultime, les familles d’accueil qui abuseraient de leur jeune employée doivent être sévèrement punies. Retrait immédiat de leur agrément, poursuites si nécessaire. Tolérance zéro pour les abus sexuels sur nos jeunes !

 

Unissons-nos forces pour dire STOP aux abus sexuels sur les jeunes filles malgaches !

Les abus sexuels sur de jeunes filles malgaches sont une tragédie ignoble qui nous éclabousse tous de honte. Surtout quand les bourreaux sont des frères de sang, des gasy eux aussi. « Famakiloha » et ses sbires présumés doivent répondre de leurs actes odieux devant la Justice.

Mais cette affaire doit avant tout être un électrochoc pour la communauté malgache. Un signal d’alarme pour qu’enfin nous ouvrions les yeux sur les failles de notre système. Il est temps de nous unir, d’agir, pour mieux protéger nos jeunes filles qui cherchent une vie meilleure à l’étranger.

Plus jamais ça. C’est le message que nous devons marteler. Avec une pensée émue pour toutes ces victimes dont il faudra panser les plaies et accompagner la reconstruction. Ensemble, donnons-nous la main pour éradiquer cette gangrène et offrir à nos jeunes un avenir en toute dignité.

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