La première séance plénière de la nouvelle Assemblée nationale malgache a soulevé une vague d’indignation sans précédent. En cause ? La piètre performance du doyen des députés de Madagascar lors de la lecture d’un texte en français, digne d’un écolier débutant. Un épisode choc qui remet brutalement en question les compétences de nos élus. Car au-delà de l’anecdote, c’est un véritable vent de consternation qui s’est emparé de l’opinion publique. Jusqu’où peut-on tolérer l’amateurisme au sein du temple de notre démocratie ? Le débat est lancé, et il promet d’être houleux !
Le choc de la première séance plénière : Un constat alarmant sur le niveau des élus
C’est peu dire que la prestation du doyen des députés de Madagascar lors de la séance inaugurale a fait l’effet d’une douche froide. Laborieux, hésitant, butant sur les mots les plus simples… Son déchiffrage approximatif du texte en français a suscité le malaise sur tous les bancs de l’Assemblée nationale. Une scène surréaliste, digne d’un mauvais sketch, qui en dit long sur le niveau affligeant de certains de nos députés.
Car ne nous voilons pas la face : cet épisode n’est que la partie émergée d’un iceberg autrement plus inquiétant. Combien de nos députés de Madagascar sont-ils réellement à la hauteur de leur fonction ? Maîtrisent-ils les compétences basiques indispensables à l’exercice de leur mandat, à commencer par la langue officielle ? Un doute immense plane désormais sur le professionnalisme de notre classe politique.
Il est grand temps d’ouvrir un vrai débat de fond sur les critères d’éligibilité des députés de Madagascar. Car si nous voulons restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions, nous ne pouvons plus nous permettre la médiocrité au sommet de l’État. Place à l’exigence, à la compétence et au mérite pour représenter dignement le peuple !
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Comprendre les textes de loi : Un prérequis non négociable pour légiférer
Mais au fait, comment un député de Madagascar peut-il raisonnablement prétendre légiférer s’il peine déjà à déchiffrer l’intitulé des textes ? Voilà la question fondamentale que soulève ce triste épisode. Car pour débattre et voter les lois, encore faut-il être en mesure de les comprendre ! Un prérequis non négociable pour tout député digne de ce nom.
Imaginons un instant ces élus fantômes, perdus dans les méandres d’un jargon juridique qui leur échappe totalement. Comment peuvent-ils prétendre défendre les intérêts de leurs électeurs s’ils votent des textes à l’aveugle, sans en saisir les enjeux ? C’est toute la qualité du travail parlementaire qui se retrouve menacée par ce fléau de l’illettrisme !
Car ne nous y trompons pas : un député de Madagascar qui ne maîtrise pas les fondamentaux de la langue officielle est un danger pour notre démocratie. Incapable de participer aux débats, de proposer des amendements pertinents ou de contrôler l’action du gouvernement, il n’est qu’un pantin désarticulé dans un théâtre d’ombres. Une aberration à l’heure où Madagascar a tant besoin d’une Assemblée nationale forte et éclairée pour relever les défis du développement !
Représenter dignement le peuple : La question de la légitimité des élus
Mais au-delà des compétences techniques, c’est bien la légitimité même de nos députés de Madagascar qui se retrouve fragilisée par ce triste constat. Car comment prétendre incarner la voix du peuple quand on peine soi-même à s’exprimer dans la langue officielle ? Un paradoxe qui en dit long sur le fossé qui se creuse entre les citoyens et leurs soi-disant représentants.
Pourtant, le rôle d’un député n’est-il pas justement d’être le porte-parole des aspirations de ses électeurs, le trait d’union entre la base et les sphères du pouvoir ? Un modèle d’éloquence, de sagacité et d’engagement pour porter haut les couleurs de sa circonscription ? Difficile d’y croire quand nos élus peinent sur les fondamentaux de la communication…
Il y a urgence à restaurer le prestige et la crédibilité de la fonction de député de Madagascar. Et cela passe nécessairement par une sélection plus exigeante des candidats, basée sur des critères objectifs de compétence et de mérite. Fini le temps des nominations de complaisance ou des investitures partisanes ! Place à une nouvelle génération d’élus formés, aguerris et réellement à la hauteur des enjeux. Notre démocratie en dépend !
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Instaurer un seuil minimal de diplôme : La controverse des « pour » et des « contre »
Dès lors, faut-il franchir le pas en conditionnant l’éligibilité des députés de Madagascar à un niveau d’étude minimal ? C’est la question qui agite actuellement la classe politique et l’opinion publique. Pour les partisans de cette mesure choc, c’est un garde-fou indispensable pour garantir un socle de connaissances et de compétences de base chez nos élus. Une assurance qualité en somme, pour écarter les profils les plus légers.
Mais les détracteurs ne manquent pas d’arguments pour dénoncer les dérives d’une telle sélection par le diplôme. Élitisme, discrimination, manque de représentativité… Autant de griefs qui pointent le risque d’une Assemblée nationale déconnectée des réalités du terrain, confisquée par une poignée de technocrates hors-sol. Un écueil majeur dans un pays où l’accès à l’éducation reste encore trop souvent un privilège.
Alors, comment concilier légitimité démocratique et compétence dans le choix de nos futurs députés ? Peut-être en explorant des critères alternatifs, comme des tests d’aptitude, des formations qualifiantes obligatoires ou encore des dispositifs de validation des acquis de l’expérience. Autant de pistes à creuser pour une Assemblée enfin à la hauteur !
L’élection des députés à Madagascar : Osons ouvrir le débat sur les critères d’éligibilité !
Ainsi, l’épisode tragicomique de la première séance plénière aura au moins eu le mérite de mettre les pieds dans le plat : oui, il est grand temps de repenser en profondeur les critères d’accès à la députation à Madagascar ! Car derrière l’anecdote, c’est un véritable enjeu de crédibilité et d’efficacité de notre démocratie qui se joue.
Bien sûr, le débat promet d’être houleux entre les partisans d’une sélection par le diplôme et les tenants d’une représentativité large et inclusive. Mais c’est justement tout le sel de notre système : permettre la confrontation des idées pour faire émerger des solutions innovantes.
Alors, députés de Madagascar, citoyens, société civile, osons remettre à plat les fondements mêmes de notre Assemblée nationale ! Ayons le courage d’un grand débat transparent et participatif pour redéfinir le portrait-robot de l’élu de demain. Diplôme ou pas diplôme, là n’est pas l’essentiel. L’important, c’est de se donner collectivement les moyens de bâtir une députation réellement à la hauteur des défis de notre temps. Un chantier crucial pour l’avenir de notre démocratie !