L’économie malgache traverse une période sombre, un chemin semé d’embûches où les rares lueurs d’espoir s’éteignent aussi vite qu’elles apparaissent. Alors que l’inflation persiste, rongeant peu à peu le pouvoir d’achat des ménages, on s’interroge sur les véritables priorités du gouvernement. Pourquoi aucune mesure tangible n’a-t-elle été prise pour redresser la barre d’une économie en pleine déroute ? La question se pose : l’économie est-elle encore au cœur des préoccupations de nos dirigeants ou sont-ils trop occupés à d’autres activités moins avouables ?

 

Le spectre de l’inflation : une économie à la dérive

Depuis le début de l’année 2024, l’inflation a pris racine dans la vie quotidienne des Malgaches, comme une mauvaise herbe que personne ne semble capable d’arracher. Les prix augmentent, le coût de la vie explose, mais le gouvernement reste silencieux, observant cette débâcle avec une passivité déconcertante. Le riz, aliment de base, a vu son prix croître de manière inquiétante, et pourtant, les baisses saisonnières tant attendues n’ont pas eu lieu. La Banque Centrale de Madagascar parle d’une inflation persistante, avec des taux oscillant entre 7,2 % et 7,4 % depuis le début de l’année. Une stagnation qui laisse peu de place à l’optimisme.

Mais pourquoi cette situation perdure-t-elle ? Où sont les mesures correctrices censées freiner cette spirale infernale ? À l’heure où les ménages peinent à joindre les deux bouts, le gouvernement semble lui, avoir d’autres préoccupations. Les citoyens assistent, impuissants, à une hausse continue des prix, avec une question en tête : l’économie du pays intéresse-t-elle encore nos dirigeants ?

 

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Silence radio : L’absence de mesures face à la crise

Alors que l’économie est à genoux, le silence du gouvernement est assourdissant. Aucune mesure d’urgence n’a été annoncée, aucun plan de relance ne semble en préparation. Cette inaction soulève des interrogations. Est-ce de l’incompétence, de l’indifférence ou, pire encore, une stratégie délibérée pour maintenir le statu quo ?

Les dirigeants malgaches semblent paralysés, incapables de prendre les décisions nécessaires pour stopper l’hémorragie économique. La Banque Centrale a beau multiplier les rapports et les mises en garde, rien ne bouge. Cette léthargie institutionnelle est incompréhensible. Alors que les autres nations redoublent d’efforts pour protéger leurs économies, Madagascar semble s’enfoncer dans un immobilisme inquiétant.

 

À quoi jouent vraiment nos dirigeants ?

Face à cette inaction, des rumeurs circulent. Elles parlent de corruption, de trafic, d’enrichissement personnel. Et si la véritable priorité des dirigeants n’était pas l’économie du pays, mais plutôt leurs propres intérêts ? Un système mafieux semble avoir pris racine, où l’argent et le pouvoir circulent dans des cercles restreints, bien loin des préoccupations du peuple.

Cette hypothèse, aussi alarmante soit-elle, ne peut être écartée. Les exemples d’enrichissement suspect se multiplient, et le manque de transparence alimente les soupçons. Pendant ce temps, les citoyens sont les laissés-pour-compte d’une économie en perdition, pris en otage par une élite qui semble jouer un jeu dangereux. Si l’économie n’est plus la priorité, qu’est-ce qui l’est ? Voilà une question que le peuple malgache est en droit de se poser.

 

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L’avenir économique : Un mirage ou une réalité ?

La perspective d’une relance économique s’éloigne chaque jour un peu plus, telle une oasis qui se dissipe à l’approche des voyageurs assoiffés. Les promesses de redressement faites par le gouvernement ressemblent désormais à de simples illusions, des mots vides de sens face à la réalité du terrain. Le système en place semble incapable de sortir le pays de cette impasse, pris au piège de ses propres contradictions.

Le peuple malgache mérite mieux que cela. Il mérite un gouvernement qui se bat pour son avenir, qui place l’économie au sommet de ses priorités. Mais cet avenir paraît bien incertain, tant que ceux qui sont au pouvoir continueront à privilégier leurs intérêts personnels au détriment du bien commun. L’économie malgache est en train de sombrer, et avec elle, les espoirs d’un avenir meilleur pour des millions de citoyens.

 

Le naufrage économique, un choix délibéré ?

Finalement, on en vient à se demander si ce naufrage économique n’est pas le fruit d’une stratégie délibérée, orchestrée par une poignée de dirigeants qui ont fait de la stagnation un mode de gouvernance. Alors que les citoyens s’appauvrissent, une élite restreinte s’enrichit, entretenant ainsi un système aussi opaque qu’efficace dans la protection de ses propres intérêts.

Madagascar est à un tournant. Il est encore temps de redresser la barre, de prendre les décisions courageuses qui s’imposent. Mais pour cela, il faut que l’économie redevienne une priorité, une vraie priorité. L’histoire jugera sévèrement ceux qui ont laissé le pays sombrer, alors que des mesures auraient pu être prises pour éviter le désastre. La question est donc simple : les dirigeants actuels veulent-ils vraiment sauver l’économie malgache ou sont-ils trop occupés à autre chose ? Le peuple malgache attend des réponses, et il les mérite.

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